Une phrase, une simple phrase a le pouvoir de mener jusqu'à l'amour, avec un grand A.
 
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" Le café au lait est une boisson mulâtresse. " FT OSWIN LA BEST.

Oswin A. Noble
Oswin A. Noble
Administrateur
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Dollars : 2651
Date d'inscription : 01/02/2017
Jeu 2 Fév - 23:41
Oswin A. Noble

oswin aimée noble

123

nom noble
prénom oswin aimée
âge 23 ans
situation financière aisée

mon avatarariel la petite sirène

sexe masculin
nationalité américaine
métier étudiante, et chanteuse à temps partiel
statut célibataire

La Phrase.

" Des yeux comme les tiens, on n'en voit qu'une seule fois dans la vie ! Mais je préfère regarder tes seins ! " s'était amusé Dieu à écrire dans la chair de ta chair.


Oswin est un peu blessée de savoir que son âme-sœur est un abruti fini. Au final, elle semble l'oublier et continue à vivre sa vie, profitant de quelques relations, et se concentrant son ses études en art, sans se préoccuper de cette foutue phrase sur son bras.

Caractère
Confiante ; curieuse ; gentille ; aventureuse ; joyeuse ; vive ; impétueuse, romantique ; entêtée ; spontanée ; intelligente ; porte une carapace et un masque d'acier ; elle se fait passer pour une femme forte, mais elle est aussi sensible et douce qu'un chaton ; agit comme une rebelle - une salope - pour cacher sa sensibilité ; tsundere.

«  Tandis que, dans sa conscience, elle se croit coupable pour avoir forniqué avec monsieur Roux, mon élève, je tiens sa fornication pour innocente, comme n' ayant fait de mal à personne.  »


Au fond, elle n'est peut-être pas aussi pétasse qu'elle le veut bien le montrer. Au fond, elle a peut-être un cœur, contrairement à ce que semble croire certains de ses petits camarades – ou victime, communément appelé ainsi.

Peut-être, n'avait-elle, au fond, jamais vraiment souffert. Était-ce le coût de la vie en elle-même ? Était-ce un souvenir éternellement douloureux, celui d’un amant au sourire mielleux ? Personne ne saurait en dire. La souffrance est salutaire, disait-elle. Mais que voulez-vous faire ? Vous ne pouvez rien faire. Continuer de vivre votre vie, à serrer les dents en essayant de ne pas trop trébucher dans cette routine mal lunée.

Derrière sa froideur, sa pâleur et son arrogance se cache une chaleur, une pudeur et une innocence. Derrière ses rictus hautains et ses airs de '' je pète plus haut que mon cul '' se cache peut-être un peu de douceur et de malice. Trop souvent brisée, trop souvent mutilée, elle avait désormais tapissé les parois de son cœur de briques et de ciment, espérant seulement que cela lui serve d'une carapace suffisante.

C'était stupide, un peu, sur les bords. Mais elle s'en fichait. S'attacher, c'était comme sauter en parachute tout nu. Tu sais que la chute fera mal, un moment ou à un autre. C'est radical, fatal, et tout le monde passe par là. Mais pas elle ; elle avait décidé de ne plus se laisser faire par des sentiments dérisoires.  

Il n'empêche, qu'au fond d'elle, une fois qu'on a percé sa carapace avec une petite perceuse, et beaucoup de patience, on découvre un trésor caché sous les décombres du béton. Souriante et joyeuse ; vive et gentille ; sensible et romantique ; entêtée et impétueuse ; elle est un vrai de rayons de soleils pour ses amis. Mais elle garde toujours son fort caractère.

Elle n'est pas très aimée aux yeux des autres ; stupides comme des ânes, ils ne comprennent pas sa retenue – sa timidité cachée ? - et la catégorisent, s'en vraiment prendre la peine de regarder sous ses sourires narcissiques et ses airs de salope.

Elle n'a pas beaucoup d'amis, mais elle est très fidèle, et très attentionnée envers ses proches. Elle est prête à tout pour aider ceux qu'elle aime, quitte à y perdre la vie. De toute manière, ce n'est pas comme si elle avait grand-chose à perdre ...

«  Pendant longtemps j'ai imaginé que toutes les pâtissières avaient les cheveux en sucre, blond vénitien ou roux, le visage recouvert de sucre-glace, les lèvres comme des cerises confites, les yeux entourés de réglisse et le cou enroulé de papier dentelle.  »



Histoire
  « Je regardais, par contenance, le marbre de la table. Un vieux marbre roux, onctueux, où les sirops et les liqueurs avaient lentement pénétré, et que veinaient de grandes branches minérales. »

C’était il y a dix ans. Comme chaque dimanche matin, Mère Triss vous emmenait sur la place du marché. Les gens y étaient rassemblés, et pendant plus d’une heure, tes camarades et toi défilaient, sous les regards ternes de la populace.

Comme chaque dimanche matin, tu attendais ton tour avec impatience, te recoiffant nerveusement. Tu sautillais dans tes chaussures trouées, demandant chaque seconde à tes camarades si ta frimousse ne te faisait pas défaut.

Comme chaque dimanche matin, tu marchais lentement, les membres ankylosés, sur la scène improvisée, jugée, scrutée et observé sous tes moindres angles par toute cette ordre d’adultes énergisés.

Et puis, comme chaque dimanche matin, tu retournais dans ton coin, pantelante, le cœur et le ventre disloqué. Quand Mère Triss s’approchait, tu lui jetais un regard rempli d’espoir, bondissant vers elle.

- Quelqu’un m’a pris ? Quelqu’un veut de moi ? disais-tu ?

- Rentrons à l’orphelinat, Oswin, souriait-elle doucement, prenant doucement ta main dans la sienne.


Et puis, il y avait ce matin, où tout avait été chamboulé. Où ton monde s’était écroulé, et que tu avais goûté à quelque chose de nouveau. Le gout du renouveau. De l’espoir. Et une sensation, toute nouvelle, plaisante. La Famille.

Tu étais revenue de la scène, comme chaque fois, et cette fois-ci, à défaut du silence qui annonçait tout, Mère Triss était venue vers toi, accompagnée d’une petite mamie, qui posait sur toi un regard confiant.

- Voici miss Eléonore Noble. Elle …  s’est proposé de t’adopter. Je vais vous laisser seules toutes les deux pour discuter un peu.

La matrone s’était effacé, et n’était restée plus qu’Eléonore et Oswin. Face à face. Silence.

- Je …. Je m’appelle Oswin. Juste Oswin.

La vielle sourit doucement, inclinant légèrement la tête.

- Je suis Eléonore – la vieille s’accroupit – et si tu le veux bien, je peux être ta … maman ?

A 8 ans à peine, pas encore assez âgée pour tu comprennes, ni trop jeune pour oublier, tu avais ressenti une joie sans nom, une extase et décadent amusement.


La première fois que tu avais mis les pieds dans le grand manoir des Noble, tu avais été si surprise que tu étais restée sans voix. Eléonore t’avais demandé si tu ne parlais pas parce que tu étais déçue. Tu t’étais empressée de répondre que tu n’avais pas les mots pour exprimer ton bonheur. Et vous aviez ri, complices, échangeant un regard amusé.

Les premières années de ta vie avec ta nouvelle mère se passaient bien. Veuve, et riche, elle cédait à tes moindres désirs, et tu étais très vite devenue capricieuse. La doyenne avait de nombreux chats, et tu t’étais amusée à tous leur donner un prénom différent.
Minette, Tigrou, Nala, Kitty, Fripouille, Nougat et Babeelone étaient tes compagnons, lorsqu’Eléonore quittait l’immense demeure.

Un jour, alors que la vieille dame rentrait du marché, elle monta jusqu’à ta chambre, te surprenant, couchée sur le sol, un baladeur sur les oreilles, en train d’écrire, de composer, d’assembler des mots et des phrases, d’enchanter tes paroles.

Elle t’avait regardé pendant plusieurs minutes, en souriant, avant de venir te tapoter sur l’épaule, te sortant de ton monde.

- Que fais-tu, sweetie ?

Tu avais rougis, cachant tes textes et esquivant son regard.

- J’écris une chanson, avais-tu avoué, honteuse.

Elle pouffa de rire.

- Pourquoi en as-tu honte ? Je suis sûre que ta chanson est géniale. Tu me la chantes ?

Tu t’étais mordue les lèvres, et avait mis en haut-parleur le son de ta mélodie. Et, la voix tremblante, le cœur battant à tout rompre, tu avais chanté ces futiles paroles à ta mère, plongeant ton être et ton âme dans ces mots.



- Maman, c’est quoi cette phrase sur mon bras ?

Eléonore avait baissé les yeux et regardé ton poignet, où une fine phrase en rose foncé déchirait l’asphalte de ta peau.

- C’est la première chose que ton âme-sœur dira quand tu le rencontreras.

- Âme-sœur ? C’est quoi ?

Elle pouffa de rire.

- C’est ton amoureux. Celui qui restera toute ta vie.

Tu fis une moue sceptique, retournant la tête vers elle, et cachant la citation en rabaissant ta manche.

- Mon amoureux est un imbécile alors.

- Pourquoi cela ?

- Pourquoi voudrait-il regarder ma poitrine, s’il dit que j’ai de jolis yeux ? N’ai-je pas de jolis yeux ?

Ta mère éclata de rire, caressant ta tête.

- Tu as les plus beaux yeux du monde, sweetie.


Bien des années plus tard, tu avais cessé de penser à ta phrase stupide, et tu t’étais concentrée sur ce que tu aimais faire. Chanter. Au début, tu avais rejoint la chorale de ton école, puis de ton village. Et puis, lentement, sûrement, tu avais gravi les échelons.

Et sur le soutien de ta mère, tu avais rejoint une école de chant, en plein New-York, et tu espérais bien te faire repérer et commencer une carrière. Malgré tout, tu avais quelques réticences : ta mère toussait énormément en ce moment, et tu savais qu’elle te cachait quelque chose.

Elle n’était plus toute jeune, et tu devais profiter d’elle. Au lieu de ça, tu allais dans une stupide école, à passer tes journées le cul collé sur une chaise inconfortable.

Mais c’est ce que ta mère voulait. Alors, pour elle, tu accomplissais ton rêve, ce à quoi tu étais destinée. Et lentement, sûrement, tu traçais ton chemin, forgeant ton avenir et plantant tes racines.

« Roseaux dont les hampes sèches et les aigrettes fanées de l' an passé suspendent une sorte de nuage roux au-dessus des fraîches lances vertes.  »

Toi
Huhu c:
Jeune femme de 17 ans, rp depuis 8 ans, bref, une fonda merveilleuse. *pan*

Apprenez à me connaitre, je mange pas <3
©linus pour Epicode

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Oswin A. Noble
Oswin A. Noble
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Date d'inscription : 01/02/2017
Ven 3 Fév - 22:36
Oswin A. Noble
L'auto-validation for the os-win c: <3
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