La Phrase.
" J'y crois pas, vous êtes bien monsieur Jonathan Jones ? " s'était amusé Dieu à écrire dans la chair de ta chair.
La phrase terrifie Jonathan et, couplé à son traumatisme dans l'enfance, le pouce à essayer de faire le moins de vagues possible. Il se dit qu'au moins de gens font attention à lui, au moins de gens remarquent sa présence, au moins il a de risque que la personne soit un random.
Il prends donc sa phrase assez au sérieux, même si l'idée de rencontrer son âme sœur l'effraie autant qu'elle ne l'excite.
CaractèreComme vous le verrez plus bas, il à subit un petit traumatisme dans son enfance, ce qui l'a laissé avec une terreur qui a défini tout son être et toute sa personnalité.
Alfred est effrayé d'être sous les projecteurs. Attention. Je ne parle pas d'une timidité. Non. Jonathan n'est pas timide. Il n'a pas vraiment de soucis pour parler avec les gens, pour discuter de tout et de rien ou pour draguer.
Non, c'est vraiment la peur d'être mis en avant. D'être premier. Il veut, purement et simplement, être tranquille. Dans la moyenne. Être un bon petit drone, qui ne dépasse pas. C'est pour ça qu'il utilise toutes ses ressources à être deuxième. C'est une place qui lui plaît. Personne ne prête attention à un deuxième.
Cela peut le pousser parfois à des extrêmes. Bien que tout le temps d'un calme placide, savoir que quelqu'un veut le mettre dans les feux des projecteurs peut le pousser à des mesures extrêmes, comme la violence verbale et, parfois, dans les cas les plus extrêmes, la violence physique.
A part ça, Jonathan est un homme qui se veut le plus basique possible. Doté d'un goût pour les choses fines, il est économe. Jamais trop de folies, sauf pour assouvir ses pulsions les plus profondes. Il aime bien s'habiller, même si il reste toujours le plus discret possible. Il est aussi férocement intelligent, même si c'est un fait qu'il aime cacher. Il est aussi plutôt maniaque.
Point important, il ne supporte pas les chiens et adore les chats.
HistoireIl était une fois, une petite ville banale du midwest banal des états banals unis banalement d'amérique banale.
Dans cette petite ville banale, il y avait une petite maison banale dans laquelle un monsieur banal et sa femme banale faisaient rentrer pour la première fois leur fils Jonathan.
C'est peut être triste à dire, mais il n'y a rien de vraiment intéressant à dire sur les parents de Jonathan. Son père Albert était un marchand de chaussures dans une grande chaîne de prêt a porter tandis que sa mère était institutrice. Il est fils unique, ses parents n'ayant jamais voulu de second enfant en même temps. Ils sont tout les deux encore vivants.
Le premier événement notoire de la vie de Jonathan, et sûrement celui qui l'a plus marqué, plus changé, est un tournoi d'orthographe alors qu'il avait 8 ans. Enfant brillant, Jonathan avait atteint, non sans un peu de difficulté, les finales nationales, retransmises sur les ondes locales. Nul ne sait si c'est l’affluence, le bruit ou le stress, mais cette expérience là tout simplement terrifié. L'idée de savoir que des gens que lui ne connaît sachent qui il est fut brutalement traumatisante pour l'enfant.
Sa façon de vivre changea ensuite. Souvent tête de classe, il ne s'est mis qu'a finir toujours second, réglé comme du papier à musique. Ses parents ne comprenaient pas. Leur enfant avec très clairement les capacités de faire mieux. Alors pourquoi se limiter ainsi ? Peut être que Jonathan aurait eu besoin d'un psy. Mais c'est trop tard maintenant.
Comme la plupart des jeunes américains, il fit partie d'un club. Pour lui, c'était la photographie et, comme en tout, il était terriblement moyen. Sans âme. Techniquement, il était bon. Mais il manquait dans ses photos ce petit supplément de personnalité qui fait d'une chose un chef d’œuvre.
Il obtint une bourse pour ses études, où il fut diplômé, bon second encore une fois, en comptabilité. Embauché dans une boite de son village, il commença une carrière qu'il aurait aimé totalement dénuée de vagues. Malheureusement, certaines personnes surent percer son voile de suffisance et de nullité feinte, et il reçu des promotions qu'il ne pouvait pas refuser.
C'est ainsi qu'il s'est retrouvé dans la grande ville. Dans le grand bureau. S'adapter n'a pas été facile. Mais, dans un sens, vivre à New York, c'est encore plus pouvoir se fondre dans la masse. C'est ne plus être un gros poisson dans une petite marre.
Toi
Edu desu