La Phrase.
"Y'a des étoiles là où c'est moi ?" s'était amusé Dieu à écrire dans la chair de ta chair.
La jeune femme est assez ambivalente par rapport à sa phrase. D’un côté l’histoire de ses parents ne lui donnent pas particulièrement envie de se lancer dans une histoire amoureuse et sa propre expérience est disons… inexistante. De l’autre côté, l’idée d’avoir une personne destinée à vivre à ses côtés a quelque chose de rassurant… si on peut s’y fier.
Dans tous les cas, on ne peut pas dire qu’elle cherche activement cette « âme sœur », et ne compte pas le faire. Elle est suffisamment occupée pour le moment et, si Dieu lui a vraiment destiné quelqu’un, elle rencontrera cette personne en temps voulu, non ?
En attendant, difficile de déterminer le contexte de cette si importante phrase, les possibilités lui paraissent infinies, mais ça aurait pu être pire.
C’est chiant de s’avancer à l’aveuglette par contre…
CaractèreLucy fait parfois penser à un hérisson. Elle est toute petite, toute chétive, pas intimidante pour deux sous et parfois nerveuse pour un rien, mais il lui arrive aussi bien souvent de sortir les épines. En général, la demoiselle est une personne très calme et discrète, le genre qui n’aime pas trop se faire remarquer plus que nécessaire. C’est un peu une solitaire peu à l’aise quand il y a trop de personnes dans les environs, si bien qu’elle a tendance à s’isoler et à ne pas trop s’attarder auprès d’inconnus. Elle est toutefois serviable et attentive aux besoins des autres.
Néanmoins, il ne faut pas croire que Lucy est timide. Loin de là, lorsqu’il faut blablater, elle ne manque pas d’assurance et ne craint pas de dire ce qu’elle pense. Dans les faits, elle n’a pas tendance à mâcher ses mots, ses paroles sont crues, parfois inutilement cinglantes pour faire contraste avec son apparence délicate. Lucy n’a en effet pas froid aux yeux, elle refuse de se laisser marcher les pieds et croit qu’aucune relation saine ne peut découler de belles paroles calculées. Soit on accepte les autres comme ils sont, soit on s’en passe. C’est tout simple. Si on gratte un peu, on peut voir derrière cette façon de penser une peur d’abandon si on se retrouve à déplacer l’autre après avoir passé son temps à jouer le parfait compagnon. De plus, avoir vécu longtemps sous la protection étouffante de sa mère et l’ombre de sa sœur, lui a donné l’impression qu’elle doit faire ses preuves pour être respectée.
Lucy est aussi une personne stressée, les situations inconnues l’angoisse facilement et un rien peut la faire sursauter. On peut aussi la trouver un peu parano avec les gens, leur inventant souvent des intentions pour masquer un sentiment de manque de contrôle. En cas de problème, son principal reflexe est de se tourner vers l’humour, généralement le sarcasme pour alléger son trouble. Ses principaux hobbies incluent tricoter, la couture artisanale, regarder la télévision, faire la sieste et, depuis plus récemment, la lecture.
HistoireSa naissance, Lucy la doit à une tentative désespérée de sa mère pour maintenir son couple hors du gouffre dans lequel il s’enfonçait un peu plus chaque jour. M’enfin, la jeune femme n’a aucune réelle preuve de ce fait, mais elle n’en est pas moins persuadée que c’est le cas. Après tout, non seulement son arrivée dans ce cas bas monde avait été vachement pratique pour que son père passe pour un un bon gros salaud s’il mettait les voiles à ce moment, mais c’était aussi exactement le genre de stratagème dont la « pauvre » madame Olsen était capable.
Bref, bébé Lucy est débarquée dans cette famille tumultueuse où le conflit régnait. Une femme à moitié hystérique, contrôlante et dépendante affective, et un homme qui ne savait plus où se donner de la tête, si ce n’était pas le couple et les parents parfaits ça. Quoique, son père, la blonde ne connait de lui que ce que sa sœur (de dix ans son années, ce qui n’est quand même pas rien) lui a raconté car, oui, il a quand même fini par dégager assez tôt, pas qu’elle lui en veuille. Elle aurait probablement faire la même chose à sa place.
Au final, miss Olsen comme on va l’appeler s’est battue bec et ongles pour conserver la garde de ses deux précieuses chéries et gagna tristement facilement. Lucy le vit, pour ainsi dire, assez mal. Sa mère parlait fort, était brusque, ne supportait rien, avait des attentes exagérées, surprotégeait ses enfants comme si un assassin était après eux, était paranoïaque et croyait fermement être une sainte contre qui le monde s’acharnait. La joie au quotidien.
Comme on peut s’y attendre, durant son enfance, Lucy pleura beaucoup et développa une faible estime d’elle-même, pensant être plus un boulet pour tout le monde qu’autre chose. Heureusement, sa sœur fut un soutien non-négligeable, semblant suffisamment résiliente pour endure tout cela. La situation changea toutefois durant l’adolescence, où la jeune fille découvrit les joies d’un début d’autonomie. Sa mère se transforma progressivement d’un terrifiant monstre à une personne exécrable.
Lucy fit d’abord sa rebelle, cherchant à causer du tort parfois simplement par principe, et évita la maison autant que possible, ce qui entre autres rendaient pire les moments passées à l’intérieur. Elle dut aussi subir la comparaison non-nécessaire avec sa sœur qui réussissait très bien de son côté et terminait ses hautes études. De son côté, la cadette obtenait des résultats médiocres, avaient du mal à se faire des amis et ne semblait pas motivée par quoi que ce soit.
Après s’être rendu compte qu’elle avançait droit dans un mur, la jeune fille tenta de se stabiliser. Elle rejoint notamment la troupe de théâtre de son école, dont les activités devinrent ses moments préférés de la semaine, se mit quelques amis sans jamais vraiment devenir proche et commença à pratiquer de petits emplois pour obtenir un peu d’argent. Pendant longtemps, elle rêva d’être une actrice, mais ce projet est un peu en hiatus pour le moment.
Alors qu’elle avait 18 ans, sa sœur quitta à son tour à la maison. Cette fois, Lucy se sentit abandonnée (avec « l’autre ») même si elle gardait un contact fréquent. Par contre, l’année qui suivit, sa sœur lui fournit de l’aide, pour les finances et l’information, afin qu’elle puisse suivre son exemple, s’établir ailleurs et commencer sa propre vie, ce qu’elle fit dès que possible.
Elle vit donc désormais seule dans un appartement plutôt confortable, du moins à son goût, et s’est trouvé un travail comme assistante dans une bibliothèque. Il s’agit là de changements inattendus, mais autant ne pas s’en plaindre. Pour le moment, son but est d’établir un rythme de vie relativement confortable. On verra par la suite.
Toi
Eh bien bonjour à tous et à toutes ! Merci d’avoir pris le temps de lire cette fiche (je présume). Pour faire court, je suis une jeune femme de 20 ans habitant à Québec et présentement en train de faire ses études en psychologie.
Je reviens tout juste d’une courte pause en rp. Sinon j’aime beaucoup les jeux vidéo, grosse fan de la série Danganronpa dernièrement si certains connaissent, en train de faire Persona 3 dans le but de commencer la série, j’aime bien regarder des animes, ma couleur préférée est le rouge et... c’est pas mal ça. Je ne trouve pas grand-chose de pertinent à dire, alors vous m’excuserez.
Je vous souhaite donc une bien bonne journée et à la prochaine.